Le nouveau laboratoire mobile de l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) a été inauguré, le jeudi 19 septembre 2019 dans son local à Avaradoha.
Dans le cadre de la lutte contre les maladies infectieuses et grâce au soutien de l’USAID, l’inauguration du nouveau laboratoire mobile de l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) a eu lieu le jeudi 19 septembre 2019.
Cet événement s’est déroulé à l’IPM en présence du Ministre de la Santé Publique, Son Excellence Monsieur Julio RAKOTONIRINA, du Premier Conseiller de l’Ambassade des Etats-Unis, Monsieur Stuart Richard Wilson et de la Représentante de l’OMS à Madagascar, le Dr Charlotte NDIYAE.
En Afrique et à Madagascar, les maladies infectieuses (dues à des virus, bactéries, parasites ou champignons) représentent l’une des principales causes de mortalité et de morbidité. De ce fait, l’IPM a eu l’opportunité de faire financer un laboratoire mobile par l’USAID dans le but de surveiller les maladies infectieuses endémiques à Madagascar, notamment celles à potentiel épidémique et de faire faces aux urgences sanitaires.
Ce laboratoire mobile est constitué d’une cellule laboratoire montée sur le châssis d’un véhicule Toyota Hilux 4×4 tout terrain, construit par la société allemande ROBEL basée en Allemagne et était livré à Toamasina, Madagascar en juillet 2019. Il peut transporter deux à trois personnes et est adapté au réseau routier Malagasy. Par ailleurs, il est doté d’équipements de laboratoire qui vont permettre de mener à bien des analyses microbiologiques et des investigations de terrain en cas de riposte suite à une épidémie. Par sa mobilité et ses capacités d’identification rapide et fiable des germes responsables des alertes épidémiques, il sera un outil complémentaire des laboratoires de référence (Centre National de Référence et Centre Collaborateur OMS) apportant un appui capital au Ministère de la Santé Publique (MSP) dans la surveillance des maladies à potentiel épidémique.
Devant la survenue de cas suspects, il pourra être mobilisé rapidement, à la demande du MSP et permettra de faire un diagnostic biologique sur site pour confirmer le diagnostic épidémiologique et réduire ainsi les délais de mise en œuvre, par les autorités sanitaires, d’actions rapides, appropriées et efficaces de riposte aux épidémies (campagnes de vaccination réactives, mesures préventives, prise en charge adéquate des malades, des personnes contact…)