La méningite à éosinophiles de l’homme a mis au premier rang de l’actualité de la médecine tropicale Angiostrongylus cantonensis, parasite de l’appareil circulatoire du rat, découvert pour la première fois par CHEN en 1935 à Formose.
La présence d’Angiostrongylus cantonensis dans l’Océan Indien est connue depuis longtemps.
- En 1964, pour la première fois, BRYGOO et CHABAUD signalent l’existence du nématode chez un rat malgache capturé à AMBAVANIASY
- En 1965, ALICATA relate la présence du parasite dans les poumons de rats sauvages Rattus sp. de Madagascar et de l’Ile Maurice sans préciser les localités de ses captures
- PICOT et collaborateurs en 1976 isolent une souche d’Angiostrongylus cantonensis à partir de spécimens d’Achatina fulica récoltés à la Réunion, alors qu’en 1977 PETITHORY rapporte l’observation de deux cas de méningite à éosinophiles survenus dans l’Ile.
- La méningite à éosinophiles n’a, d’après nos connaissances, pas été rapportée dans l’Archipel des Comores
Il était donc intéressant de connaître pour Madagascar
- l’importance du foyer murin de la nématodose
- le retentissement éventuel de la parasitose en pathologie
humaine.