En 1971, BRYGOO et RABESANDRATANA mettaient en évidence pour la première fois l’action toxique du venin de Conus tessulatus (BORN 1778) sur la souris.
Nous avons essayé d’aller plus avant dans la connaissance de ce dernier par l’étude :
- d’une part de la toxicité sur la souris par voie IV en fonction de la teneur en protéine totales de l’extrait glandulaire injecté (détermination de la dose minima mortelle)
- d’autre part des « principes toxiques » du venin suivant les caractéristiques ci-après : taille moléculaire, mobilité électrophorétique, propriétés immunologiques.
Nous nous sommes particulièrement intéressés aux protéines car, au cours d’une étude portant sur Conus geographus, MAITROT avait conclu à la nature protéique et globulinique des « principes toxiques » du venin sur des arguments : d’affinité de coloration vis-à-vis de l’amidoschwartz, de détoxification efficace par le formol dilué, de niveau de migration électrophorétique. Il avait de même démontré l’intérêt de travailler sur la partie tubulaire car c’est dans cette partie de la glande à venin que se concentre la toxine.