N’est-il pas paradoxal de traiter de la Taxinomie à l’occasion du canténaire de l’Institut Pasteur ?
N’a-t-on pas dit et répéter_ avec des sous entendus variés_ que Pastuer était le seul grand microbiologiste à n’avoir rattaché son nom à aucun espèce bactérienne? Il n’est pas dans le propos de ce jour de chercher à retrouver la pensé du fondateur de le maison pastorienne sur les espèces microbiennes. Il me suffira de rappeler que, pendant des décennies, les enseignants du Grand Cours de sont efforcés d’inculqués à des esprits différemment doués, et avec des résultats variés, les principes d’une bonne classification bactérienne pour montrer que Taxinomie et Institut Pasteur ne sont pas toujours antinomiques. Et je suis heureux d’avoir l’occasion de rendre ici un personnel hommage à un remarquable Taxinomie Institut Pasteur, mon regretté maître André Romain Prévot.
C’est à la demande de mon ami Pièrre Coulanges que je vais traiter devant vous d’un sujet aride, plus souvent abordé à la table de travail ou dans l’ombre des cabinets que d’une estrade de conférencier.
Nous verrons la définition des mots puis, l’espèce étant la base de nos classification, nous recherchons à en préciser quelques aspects. Nous aborderons ensuite les rapports entre Taxinomie et Développement avec l’aspect particulier de cette question à Madagascar. Avant de conclure, nous examinerons la pénurie actuelle en taxinomistes et leur mode possible de formation. J’espère ainsi répondre au moins partiellement, au question que chacun peut se poser : une taxinomie pourquoi faire? Une Taxinomie pour qui ? Mais voyons d’abord la première question, la Taxinomie qu’est-ce?