Ces formations font suite aux études précédemment menées sur les eaux de consommation en milieu communautaire et dans les centres de santé. Pour rappel, de décembre 2020 à décembre 2022, 503 échantillons d’eau ont été analysés pendant la saison des pluies et la saison sèche, dans 55 districts de 13 régions de Madagascar. Une session de restitution a été organisée en janvier 2023 afin de partager les résultats avec les décideurs et les acteurs clés dans ce domaine. Pour plus d’informations : https://www.pasteur.mg/journee-dinauguration-
Les formations se sont déroulées à l’IPM (Antananarivo) à la fin du mois d’août puis durant le mois de novembre 2023 à Antsohihy, Maintirano, Toamasina et Antsirabe. Chaque formation a réuni des agents des 13 régions concernées par l’étude. Au total, 69 personnes ont été formées dont des agents communautaires, des techniciens de l’eau, des chefs de projet et des agents du Ministère de la Santé Publique et du Ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène. En fonction des apprenants, les modules de formation ont porté sur le maintien de la qualité de l’eau au quotidien, l’autocontrôle et le diagnostic des points d’eau unitaires, ou encore sur les plans de gestion de sécurité sanitaire de l’eau.
a été réalisée par l’IPM en collaboration avec le Ministère de la Santé Publique de Madagascar et le Ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène. Ensemble, ils ont parcouru le pays pour dispenser ces formations de trois jours. La première journée était consacrée à l’apprentissage de la description d’un système d’approvisionnement en eau afin d’identifier et de contrôler les facteurs de risque et les situations dangereuses menaçant la qualité de l’eau potable. Le deuxième jour, les participants ont appris à entretenir correctement les points d’eau et à effectuer et interpréter les tests et analyses de base nécessaires au bon fonctionnement d’un point d’eau. Enfin, le dernier jour a été consacré à la mise en place d’un plan de gestion et de sécurité de l’eau. Ainsi, la formation leur a permis de se familiariser avec les kits de mesures de qualité de l’eau pour réaliser eux-mêmes des auto-contrôles. La majorité des autorités ministérielles dans les régions possède maintenant les équipements nécessaires pour contrôler la qualité de l’eau.
Le projet WASH-QUALITY relève d’une importance capitale, car l’accès durable à l’eau potable est un enjeu majeur de santé publique. Selon l’UNICEF, chaque année, 7 millions de personnes dans le monde, dont au moins 2 millions d’enfants de moins de 5 ans, meurent de maladies liées à l’eau. L’accès durable à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène protège les enfants des maladies courantes transmises par l’eau, réduit les retards de croissance et est essentiel à la qualité des soins.