L’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) a eu le plaisir d’accueillir du 27 au 29 septembre dans le cadre du projet AFROSCREEN une délégation composée du Dr Nicole Prada, de l’ANRS|Maladies infectieuses émergentes (ANRS|MIE), coordinatrice générale du projet, et des Drs Magali Herrant, Valérie Caro et Estelle Madaha, de l’Institut Pasteur et du Centre Pasteur du Cameroun en charge de la coordination du projet pour le Pasteur Network.
Le projet AFROSCREEN est financé par l’Agence Française de Développement (AFD) à hauteur de 10 millions d’euros. Il a démarré en 2021 et implique un réseau de 25 instituts, dont l’IPM, répartis au sein de 13 pays d’Afrique subsaharienne. Chacun de ces instituts est membre d’un des réseaux partenaires suivants : ANRS|MIE, Institut de recherche pour le développement (IRD) ou Pasteur Network. Le projet AFROSCREEN a pour objectif de structurer un réseau de surveillance génomique, en Afrique, des variants du SARS-CoV-2 et d’autres pathogènes émergents afin de répondre au besoin d’un accès équitable à la génomique pour la santé mondiale. Il vise pour cela à renforcer les capacités de séquençage génomique des laboratoires et soutient la mise en œuvre de systèmes de surveillance sentinelle et d’enquêtes épidémiologiques. Il est mené en coordination avec Africa CDC/Pathogen Genomics Initiative.
Cette visite a été l’occasion de rencontrer les représentants du Ministère de la Santé Publique, de l’OMS et de l’Ambassade de France afin de leur présenter les avancées du projet et son articulation dans le système de surveillance génomique et épidémiologique de Madagascar. Elle a également permis de discuter avec les membres des équipes de l’IPM impliquées, unités de virologie et d’épidémiologie et de recherche clinique, afin de faire un point sur les capacités de séquençage existantes et de discuter des besoins en termes d’équipements, d’infrastructure et de formations.
Sur le long terme, le projet AFROSCREEN va consolider des plateformes technologiques tout en structurant un réseau pérenne de surveillance des pathogènes émergents en Afrique afin de répondre aux enjeux de santé publique et de recherche de type « One Health ».