Atelier
Communication des risques
pour une meilleure préparation aux épidémies
Cet atelier a été organisé dans la continuité des efforts de l’Institut Pasteur de Madagascar et de l’agence gouvernementale Américaine, Centers for Diseases Control and Prevention (CDC), dans leur volonté de renforcer la manière dont l’Institut communique, en tant que partenaire de l’Etat Malagasy en général, et des ministères en charge de la santé publique et de l’élevage en particulier.
L’objectif est de fournir un soutien continu pour le renforcement des capacités dans le domaine de la communication des risques, composante essentielle du règlement sanitaire international (RSI 2005). Il s’agit de responsabiliser et d’aider les pays à gérer et répondre aux urgences de santé publique de manière efficace. Il a en effet été constaté que la capacité de communiquer immédiatement et de manière cohérente, pour les intervenants et le public sur les risques liés à une épidémie est un atout clé dans les efforts pour contrôler son évolution, ses conséquences sociales et gérer les menaces à la sécurité sanitaire mondiale.
Cet atelier de renforcement de capacités s’est axé autour d’un scénario, et a traité les points suivants:
- Transparence et coordination des communications ;
- Diffusion des messages : comprendre la perception du risque ;
- Préparation à Ebola: aperçu régional de la réponse Ebola, travailler avec les médias et évaluer la préparation du pays.
Au terme de cet atelier, les participants qui ont reçu une formation théorique mais aussi pratique basée sur un scénario, devaient être (i) en mesure de s’assurer que les personnes à risque disposent de l’information dont ils ont besoin pour faire des choix éclairés ; et apte à s’assurer (ii) que la communication entre les partenaires tant au niveau national qu’international soit coordonnée. D’informations claires, disponibles et cordonnées dépend d’aptitude des personnes à risque qu’à prendre des décisions rationnelles pour minimiser les perturbations sociales et économiques.
* Les critères utilisés pour déterminer des pays prioritaires comprennent la proximité géographique des pays touchés, la structure des échanges et de la migration, et la force des systèmes de santé.